For its 2020 edition, the diep~haven festival is pleased to propose a program – finally postponed to 2021 (without replacing the 2021 edition which will take place in October 2021) – in echo to the exhibition of the impressionist artist Eva Gonzales which was to take place in the summer of 2020 at the Château-Musée de Dieppe. Read more below.

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Films available for free online throughout July 2021.

Barbés
by Randa Maroufi, 2019, 6mn
https://vimeo.com/361704849

Pour toutes mes soeurs (For all my sisters) by Véronique Caye, 2019, 36 mn
​https://vimeo.com/362008329

A Place we Call Home by Emmanuelle Antille, 2006, 8 mn
https://vimeo.com/555116961/a46ca17d96

Notre corps est une arme (Our Body is a Weapon) by Clarisse Hahn, 2012, 12 et 13 mn
PRISONS
https://vimeo.com/44069419
LOS DESNUDOS
http://vimeo.com/44068544

Festival diep~haven 2019

 

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Le festival de la côte d’albâtre, diep, s’est dès sa création en 2010 interessé à sa situation géographique et l’histoire qui en découle. Pour sa 5ème édition le festival s’est muée en diep-haven afin d’embrasser le territoire européen d’en face. Les échanges – en tous genres- entre la Normandie et l’Angleterre ont façonnés nos cultures, nos paysages, nos architectures…

Pour notre dixième anniversaire, il semblerait que l’on assiste à la finalisation d’un divorce au niveau européen qui va changer nos frontières. La Manche, cet horizon commun, va redevenir une frontière entre nos deux territoires : la Normandie et le Sussex de l’Est. C’est donc avec une certaine tristesse que nous allons assister à la re-création d’une ligne, d’une frontière en lieu et place de notre horizon direct. Cette « border-line » assez abstraite va remodifier notre géographie et notre volonté de partage de nos différences et de nos ressemblances. Nous tenons à préserver nos correspondances malgré la création de ce mur que des forces « border-line » vont créer.

Borderline est en français un anglicisme qui parle d’un état instable, d’une zone grise, d’un trouble de la personnalité… Cet état limite est aussi à méditer comme une analogie de notre monde et de sa furieuse volonté d’ériger de nouveaux murs dans nos territoires contre les populations. Il peut-être interprété comme une maladie qui se caractérise par une grande instabilité des relations interpersonnelles et des troubles de la personnalité. Il peut-être constaté que l’érection de ces murs entres les hommes se créent par un sentiment irraisonable de peur face à l’autre, l’étranger, le migrant, la minorité, l’autre genre, le mauvais genre…

Le festival diep-haven se construit d’année en année de plus en plus sur les notions d’échanges, de partages, d’itinérances. Il se construit chaque année en explorant de nouveaux lieux, de nouveaux territoires et met la relation à l’artiste et de sa production avec de nouveaux publics en incitant -de par ses partenariats- à un mélange des publics afin de sortir des zones de conforts de chacun et des frontières que l’ont construit. De la France à l’Angleterre, des arts plastiques à la danse, de la création contemporaine au patrimoine, de la théorie à la pratique, d’une scène nationale à un château, de la ville à la campagne, de la cave au jardin, du documentaire à la fiction… Cette année encore, nous tenterons d’élargir nos publics, nos champs d’actions et d’ouvrir encore et encore nos horizons.

Avec : Maria Adela Diaz, Martin Brockman & Alice Schÿler-Mallet, Thomas Portier, Jean-Charles Remicourt-Marie

Festival diep~haven 2018

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Terra Firma takes as its starting point the shifting relationship between the human and the land and its vegetation (the ‘vegetale’), destabilising any assumptions that the earth that we stand on is inanimate or neutral ground.
The festival investigates our expanded cross-Channel region of Normandy and East Sussex through the interventions of the human hand on the landscape, focusing on the garden, but also considering agricultural projects and other ‘development’ of natural resources. It explores the tensions that are created between human designs – the imposition of systems, technologies and philosophies onto nature – and the autonomous behaviours and intelligence that reside in the natural and, more specifically, the botanical world. It draws attention to the naivety of our own supposed mastery of nature, whilst focusing on the lessons that can be learnt from a more conciliatory approach – in re-thinking ourselves as the student and developing projects in partnership with our surrounds.
Despite the local focus and site-responsive nature of the festival commissions, there is much to connect the programme with more universal questions about how we live, which consistently arise through this return to the examination of our relationship to the natural environment.
Key to the thinking behind this edition of the festival and the wider diep~haven project, is an interest in interdisciplinary approaches and a desire to commission and exhibit works that move beyond the purely representational, that are active, performative and urgent in their consideration of our subject: the gestures that we make in the landscape, and an understanding of nature itself as a series of gestures.

With: Sophie Agnel, Gabriela Albergaria, Matthew Beach, Mark Brown, Mathieu Douzenel, Sarah Duffy, Azadeh Fatehrad, Dominique Ghesquière, Freya Gabie, Anna Gaïotti, Leonora Hamill, Antoine Hummel, Gertrude Jekyll, Essi Kausalainen, Perrine Lievens, Micheline Lelièvre, Alice Schÿler Mallet, Stéphanie Nava, John Newling, Christian Prigent, Aurélie Sement, Nathalie Quintane, Agathe Shneider, Madeline Grammatico, Jodeph Baudart, Wu Ting Chia, Clémence Duboutier

https://diepfestival.wixsite.com/diephaven2018

Festival diep-haven 2017


Commissaire : Philippe Terrier Hermann

In 2017, the Diep-Haven Festival will engage with the theme of ‘work’, with the memory of the long tradition associated with the representation of work/labour, as well as the history of photography and the relation between the two. We are inviting artists of all backgrounds to work in the context of Dieppe and/or Newhaven and their surrounding areas, including the ferry route linking the two towns.
The history of the representation of work in art is strongly linked to the development of ideas around social reform, humanism and socialism since the 18th century. Beyond the memorialisation and appreciation of the individual and his/her work, the representation of the worker implies a subjective understanding that foregrounds a particular aspect of the person and/or their activity, freeing them from the totalising images of ‘the workforce’ in order to draw out and contemplate who the people are that make up the working community today.
We selected projects that have a connection to lens-based practice, which engage with and interrogate modes of representation in order to deliver a personal response to the specific context in which the work is created.

https://diepfestival.wixsite.com/diephaven2017

diep~haven/ festival transmanche — portraits, 2016

Commissaires : Sarah Michel, Philippe Terrier Hermann


En réponse à l’invitation de Normandie Impressionniste, le festival diep~haven portera en 2016 sur le thème du portrait : avec en mémoire la longue tradition picturale propre à ce genre, différents projets de portraits contemporains seront développés sur le double territoire qui est maintenant le nôtre, celui de Dieppe et de Newhaven, incluant la ligne de ferry qui relie les deux villes et pouvant s’étendre à Hastings, Yvetot ou Brighton au gré des partenariats avec d’autres structures culturelles.
L’histoire du portrait a accompagné l’émergence de l’individu dans notre société, depuis la Renaissance et les peintres flamands qui donnaient à voir le statut social, jusqu’à aujourd’hui, en passant bien sûr par l’Impressionnisme, qui s’est lui aussi attachée à la figure et au corps, à l’impression que dégage une personne. Après la démocratisation de l’appareil photo, l’avènement de l’ère numérique, l’explosion des réseaux sociaux, l’individu du 21ème siècle n’existe pas sans image. Photo de famille ou de classe, trombinoscope d’entreprise, photos de profil ou selfie : les formes de représentations de soi se multiplient.
Au delà de la portée mémorielle et de la valorisation de l’individu, le portrait, comme toute représentation, implique une approche, un point de vue, une subjectivité qui met en avant l’un ou l’autre aspect de la personne. La pratique qu’en ont les artistes est un moyen de redonner du sens à cet acte devenu banal qui consiste à se faire tirer le portrait.
En 2016, le festival diep~haven conservera son format de parcours culturel, mêlant expositions et évènements, entre la France et l’Angleterre, avec pour centres de gravité les villes de Dieppe et Newhaven. Nous souhaitons, pour cette nouvelle édition, développer tout particulièrement certains axes de nos activités menées jusqu’à présent : la résidence d’artiste, les projets participatifs et la diffusion dans l’espace public.
Le programme tel que nous le concevons aujourd’hui pourrait s’articuler autour de plusieurs dispositifs :
– un appel à projets adressé aux artistes pour une résidence sur le territoire, impliquant une interaction avec la population et un mode de monstration à inventer.
– deux expositions, de chaque côté de la Manche, présentant une scène contemporaine du portrait en peinture, dessin, photographie et vidéo.
– un programme d’évènements en partenariat avec d’autres structures culturelles : séances de cinéma, performances, concerts, … prenant le thème du portrait comme point de départ.
– des ateliers de pratique du portrait et de l’autoportrait en direction des publics jeunes et éloignés de la culture, ainsi qu’une mobilisation des pratiques amateurs, afin de toucher le plus grand nombre.

Commissaires : Sarah Michel, Philippe Terrier Hermann, Rosie Hermon, AliceSchÿler Mallet

diep~haven/ festival transmanche — nouveau monde new world, 2015

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Distant Fictions
Jerwood Gallery, Hastings
David de Beyter, Sissu Tarka, Anaïs Tondeur

L’exposition Distant Fictions est le prélude du festival diep~haven qui consiste en un parcours d’expositions et d’évènements pendant l’été, en Normandie et dans l’East Sussex. La volonté de développer une large réflexion sur l’actualité du concept de Nouveau Monde prend son origine chez les explorateurs du 16ème siècle qui quittèrent l’Europe, depuis, entre autres, le port de Dieppe, à la recherche de territoires inconnus qu’ils imaginaient être le paradis sur terre… Aujourd’hui, alors que le monde entier est connu de l’homme, il y a toujours des « Ailleurs » qui gardent leur mystère.
Dans les trois projets présentés, il est question de lieux insaisissables, de territoires inhabités qui pourraient s’ajouter à la liste des hétérotopies dressée par Foucault : miroirs inversés aux frontières de notre monde connu, ce sont de fantastiques terrains pour l’imagination et pour penser le monde. Ici les artistes nous donnent quelques pistes pour rêver au loin : d’étranges architectures au milieu de nulle part semblent comme venues du futur (David de Beyter) ; une île qui disparaît devient le sujet d’une recherche poétique (Anaïs Tondeur) ; une autre qui vient d’apparaître pourrait être le décor d’un film mystérieux (Sissu Tarka). Ces trois œuvres explorent la distance entre la réalité, le représenté et l’imaginé (en laissant ouvert le champ des possibles ?) sans donner de réponse…

diep~haven/ festival transmanche — entre deux in between, 2014

 

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Commissaires : Sarah Michel, Alice Schÿler Mallet, Amélie Mourgue d’Algue
Avec :
Traversée 13/07 : Jan Krejcik, Hugo Capela, M Rojas& G Major, Joan Ayrton &Norman Yamada, Shrouded and the diner, Alexis Guillier, DJ ste Marion Guillier,
Traversée 19/08: Chooc Ly Tan, Nastja Säde Rönkkö, Emma Smith, Emma Shercliff, SPV Ltd, the Guest House story teller

2014, une année pour expérimenter, se transformer et se métisser. Le territoire dieppois où s’est implanté le festival depuis 2010, c’est aussi le départ d’une ligne de ferry qui relie deux cultures.

Entre-deux
Un fil d’Ariane à saisir pour développer de nouveaux échanges, initier un mouvement et de nouveaux questionnements. Une situation qui amène à penser à la relation à l’Ailleurs, à commencer par cet entre-deux qu’est la Manche, qui sépare et qui relie. Cet espace se traverse en ferry pour explorer le temps du voyage et du paysage.

C’est sur ce bateau que le nouveau festival “diep~haven” prendra cette année ces quartiers d’été. Une exposition embarquée entre deux temps forts de traversées artistiques et festives avec un programme de performances, concerts, projections et autres récréations… Autant de propositions pour profiter du temps volé de la traversée et de l’imaginaire de la croisière. En parallèle des artistes sont invités à venir explorer ce territoire élargi – Dieppe, Newhaven et le ferry transmanche –, à le (ré)inventer pour renouveler les regards. Des résidences qui s’inscrivent localement par des interactions avec le territoire et ses habitants. Pour les artistes, ces résidences seront un espace-temps de recherche dont l’aboutissement sera présenté au public en 2015, dans le cadre d’un parcours d’expositions et d’évènements autour du thème Nouveau Monde…

This summer, diep festival will change into diep~haven festival…
Finding a new territory: after four editions held in the Dieppe area, in 2014 the festival crosses the Channel to explore Newhaven, its twin city. Finding a new rhythm: over the span of two years, diep~haven festival will take its time to experiment, engage into artistic research and explore new places.

In Between (2014)
This year will be a year for experimentation, change, and the intertwining of cultures. The Dieppe area is more than just the place where the festival has been held since 2010: it is also located on the outward route of the ferry line that connects two cultures. We will embrace this opportunity for exchange and initiate a set of movements and to raise new questions. Through this exploration, we will rethink our relationship with what is elsewhere and faraway, beginning with the “in-between” space that is the Channel, which both connects and divides the two facing coasts, and which we will be crossing by ferry in order to experience the time, space and landscape of the journey.

diep/ festival de la côte d’albâtre, — littoral coast line, 2013

 

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Commissaires : Philippe Terrier Hermann, Alice Schÿler Mallet, Sarah Michel

Mare Nostrum
Chateau Musée, Dieppe
Avec Joan Ayrton, Maura Biava, Elina Brotherus, Simon Faithfull, Charles Lopez

D’une rive à l’autre
E
space de la mer Pourville
Avec Francis Alÿs, Maxim Brygo, Pascal Cribier & Florence Levasseur Marcel Dinahet, Christof Draeger et Heindrun Holzfeind, Dominique Gonzales Foster, collectif Interlope, Gabriel Jones, joseph krommendijk & paul smith & alice van den berg, Emilien Leroy, Nicolas Moulin, Jürgen Nefzger, Alice Schÿler Mallet, Philipe Teriier Hermann

Une cabine des cabanes

Front de mer, Dieppe
Avec collectif ar2, Magali Decaen, Lea Mayer et Maëmme Maisonneuve, Maxime Toreau

The 2013 edition of Festival Diep is an overview of different representations of the coastline, confronting the poetic, even romantic, treatment of the maritime landscape against its social, economic and strategic realities. The exhibition is engaged with the history of the city of Dieppe, which has a long history as a seaside resort, as a trading and fishing port, and, at times, as a combat zone. The coastline is a natural border area where different elements meet and which includes opposing human activities–thus, it is a paradoxical space that strikes us by its intensity : it is a landscape invites contemplation and study, dreams and anxieties. Photographs, videos, installations reflect a maritime culture that developed over the centuries and crystallized into artistic practices: the 17th century paintings of sea landscapes, harbor views, shipwrecks and picturesque vignettes ; to the romantic and then impressionistic approaches of the 18th to 20th centuries… The fascination of this landscape still expresses itself today in contemporary art, giving rise to works that both cite old influences and make new experiments.

diep/ festival de la côte d’albâtre — carto—graphies, 2012

Commissaires : Philippe Terrier Hermann, Alice Schÿler Mallet, Sarah Michel

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A Festival of Contemporary Art
Association Cybèle has as its mission the development of art projects in the Dieppe region. It began its work in 2005 and 2007 by organizing the Biennial Le Temps d’une Marée (The Tide is High). Since 2010, it has organized the Diep Festival, which every summer hosts a exposition of diverse projects in diverse places, with a spirit of exploration, both artistically and in terms of the places where the works are placed. While Diep invites some artists to present new site-specific works, it also presents a selection of existing works, as a way to expose people to other horizons. Diep also hosts workshops open to the public, in particular to children. The festival seeks above all to support contemporary art, from production to distribution. The festival plans its exposition each year around a specific theme: after considering the Impressionists (2010) and Modernism (2011), 2012 is the year of Cartography. Cartography: a Local History In the 16th century, during the Renaissance, Dieppe is booming: the port has numerous trade relations with other continents and the shipowner Jehan Ango, governor of the city, has chartered several expeditions of discovery to the Americas. This important maritime activity is accompanied by the establishment in the city of a school of cartography, which will produce globes and portolans (nautical charts showing ports) of high value, during a time when much of the Earth was still unexplored. These fabulous maps, which accompanied the great explorations of the time, are valuable both as objects of science and as art, created as much from the imagination of the cartographers of the time as from their knowledge. The maps are sought both for the knowledge they conveyed and their artistic quality. With respect to lands that are not yet known, these maps are characterized by great freedom of imagination and interpretation: the Terras Incognitas and Limitless Oceans logically gave rise to the most exotic fantasies and most original hypotheses…

Cartography in Contemporary Art
If the old maps from Dieppe clearly show the development of geographical knowledge, they are also part of art history. Today, now that cartography has established itself as a science, with its specialized tools, vocabulary and its codes of representation; and now that almost all of the surface of the Earth has been accurately mapped, many artists use and abuse cartography as a way to give another perspective to our world. Representing both real and imaginary territories, these maps of artists are alternatives to our official maps which express a policy of territorial control. For the maps we use every day, which are supposedly objective, are often the expression or the result of strategies, whether military, economic or urban. They are always the product of a range of choices: scale, color, elements shown, framing… which are never harmless. What the artists demonstrate above all is that there are many other maps possible to represent the same space: so many that everyone can have his own. If there are no longer any unknown lands, we still can rediscover the spaces we know and find new ways to experience them and draw them.

Singular Maps
The works in the 2012 edition of the Diep festival have as their point in common their alternative representations of territory. They are subjective maps, expressing their unique perspectives on particular territories, which do not deviate from the story (or rather, stories) they have structured. They are maps which represent what is not on normal maps: other ways to experience the city, its crossroads and marginal areas; they offer doors to our imagination… These cartographic diversions invite all to rediscover our spaces and our world, to change our vision and our patterns, and then to make our own maps!

With: Sabine Réthoré, Arthur Eskenazi, Laurent Mareschal, Till Roeskens, Bouchra Khalili, Pauline Delwaulle, Clément Postec, Seb Coupy, David Renaud, Anne Durand, Astrid Verspieren

diep/ festival de la côte d’albâtre — le modernisme, 2011

Commissaires : Philippe Terrier Hermann, Alice Schÿler Mallet

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En 2010, la première édition du Diep Festival de la Côte d’Albâtre était dédiée à l’impressionnisme, s’intégrant logiquement à la programmation de Normandie Impressionniste. On s’était concentrés sur l’héritage des Impressionnistes, tant à travers l’histoire et le patrimoine de la région dieppoise que chez les artistes contemporains exposés. L’intêret des impressionnistes pour le territoire normand nous avait amené à concevoir l’exposition comme une promenade, un parcours entre ville et campagne.
Pour la prochaine édition, à l’été 2011, notre choix s’est porté sur une autre période clé de l’histoire de la région dieppoise: la modernité. Cette thématique implique une implantation dans le territoire urbain, à travers les différents quartiers de l’agglomération dieppoise, puisque le début du siècle s’est caractérisé par un renouvellement urbain mené par des architectes innovants, largement représentés à Dieppe et dans ses alentours.
En effet, le choix de cette thématique a trouvé sa source dans la richesse du patrimoine architectural moderne dieppois, tant dans les constructions publiques que privées: Groupe scolaire Georges Thurin de Arques-la-Bataille et Jules Ferry de Janval, Eglise de Janval, Villa Perrotte à Dieppe, autant de lieux qu’il s’agit pour nous de mettre en lumière.
Nous nous intéressons à la modernité pour son apport en terme de progrès social et pour sa portée utopique. En effet, ce mouvement dont l’architecture constitue l’expression la plus tangible, est avant tout un projet social, porteur d’une vision de la société dans son ensemble, dont l’architecture est un point d’ancrage. La volonté de progrès liée à la conception de l’espace urbain qui se développe à cette période était fondée sur des idéaux humanistes propres à transformer la société dans son ensemble. En concevant ainsi l’espace dans une visée fonctionnaliste, les modernes n’étaient pas simplement rationnels, et encore moins utilitaristes, mais défendaient des principes d’hygiène, de développement social, d’espaces de bien-être dont l’esthètique se faisait le vecteur. Tout particulièrement, les Groupes scolaires construits à cette période constituent les lieux de la diffusion du modèle moderne et du progrès pour tous.
Aujourd’hui, il nous semble opportun de questionner l’actualité de ces notions, de s’interroger sur la place des utopies dans un monde qui a tendance à ne plus regarder vers l’avenir et qui se méfie des idéaux, voire les rejètte, depuis qu’on a proclamé leur chute. Pourtant, l’utopie apparait à nos yeux comme un moteur fondamental pour vivre ensemble, comme un fondement de la société.
De la même manière qu’avec l’Impressionnisme, notre ambition est de mettre en relief l’héritage des modernes et d’inviter des créateurs de divers horizons (tant disciplinaires que géographiques) à composer des oeuvres qui questionnent cette idéologie dite moderne et paradoxalement passée, en relation avec des problématiques actuelles. Il s’agira donc à la fois d’actualiser et de réinterpréter cette pensée.

Avec : Fabrice Bertran, Jean-Paul Berrenger, Rada Boukova, Jochen Dehn, Thomas Fontaine, Jordan Geiger, Ingrid Hochschorner, Alice Shÿler Mallet, Adriana Nascimento, Eric Stephany, Rebecca Sakoun, Florian Göttke, Maxime Brygo, Valérie Jouve, Olivier Mériel, Philippe Terrier-Hermann, Gabriele Basilico, John Davies, Tom Evans, Charles Fréger, Karin Apollonia Müller, Silvana Reggiardo, Simon Willems, Francis Alÿs, Silvia Bächli, Jean-Marc Bustamante, Claude Closky, Stephen Craig, Tacita Dean, Philip-Lorca Dicorcia, Hans-Peter Feldmann, Louise Guay, Marc Hamandjian, Éric Hattan, Valérie Jouve, Jean-Michel Lerat, Claude Lévêque, Yveline Loiseur, Maude Maris, Rémy Marlot, Raphaël Maze, Jonathan Monk, Karin Apollonia Müller, Paulette Phillips, Tobias Rehberger, Annelies Štrba, Maroussia Rebecq & Clémence Seilles pour Andrea Crews, Neil Beloufa & son équipe, Louidgi Beltrame, Elfi Turpin & Co, Florence Doléac & David De Tscharner, Éli Serres & Antoine Monnet, Marti Folio & Éric-Pascal Legris